GILI AIR
En descendant de la pirogue, on n'a pas pris de cidomo (ils nous prenaient vraiment pour des touristes !!!) on a préféré traverser l'île avec nos sacs sur le dos et on ne l'a pas regretté car c'était une découverte bien agréable. Ici tout est plus sauvage, plus agricole, on marche dans de belles cocoteraies, on croise pas mal de vaches et de poules, les habitants n'ont pas été chassés pour construire des hôtels à tout va. Cette île est bien en vie.
On arrive enfin à 'Séjuk cottage', où Bernard, le français qui tiend ces bungalows nous accueille avec un succulent café glacé. On s'installe dans notre bungalow avec terrasse sur le toit, qui surplombe la piscine et le beau jardin. De là haut on voit les vaches et les poules des habitations voisines d'un côté et la belle piscine de l'autre, puis la cocoteraie qui mène à la plage...
Ici on fait un peu de snorkeling. Stan voit ses deux premières tortues. Un grand moment, tout comme quand il a vu les dauphins escorter le bâteau pour aller à trawagan puis ici. C'est magique.
Là encore c'est le rythme de la vie sur l'île qui nous plait bien. Baignades, farniente, restaus de poissons grillés sur la plage et concerts. Le temps passe vite.
Lombok
On programme quand même une sortie pour aller visiter Lombok, île dont dépendent les Gili et qui est aussi grande que Bali.
On longe la côte sud ouest pour aller jusqu'à Senaru puis on traverse l'arrière pays pour se rendre aux cascades, au pied du Gunung Rinjani.
Le trajet est un pur bonheur. Rizières en terrasse, petits villages, marchés, mariages, mosquées. On ne croise aucun touriste et on se sent pivilégié de pouvoir venir jusqu'ici.
la pompe à essence locale !
La première cascade est assez accessible. Très belle. C'est un peu plus l'aventure pour accéder à la deuxième. On emprunte de petits sentiers dans la nature, on traverse ponts d'aventuriers puis la rivière. Le courant est puissant. La cascade est magnifique. On s'approche pour s'y baigner. C'est impresssionnant de sentir la puissance des éléments. Il y a une bruime tout autour tellement l'eau coule fort. On savoure ces moments, on s'imprègne de ces images et de ces sensations.
Au retour, le guide nous a réservé une surprise : on doit passer dans un tunnel. C'est donc sombre et le courant assez fort. Après quelques hésitations, c'est parti pour la grande aventure ! Et que croise-ton dans ce tunnel ? Des chauves souris !
Pour se remettre de toutes ces émotions, on va s'installer dans un restau qui surplombe les rizières en terrrasse et d'où l'on apperçoit la première cascade. Impec.
On apprécie tout autant le chemin du retour. On en prend plein les mirettes. On prolonge la visite le long de la côte jusqu'à un beau point de vue, duquel on admire les 3 Gili, en compagnie de quelques singes curieux et gourmants auxquels on lance de la noix de coco.Stan s'éclate.
Cette dernière journée aura été riche.Un autre moment fort du voyage.
On la termine par un petit restau le soir avec Marine et Jérémy les bretons et Céline et Laurent les toulonnais, qui ont partagé cette ballade avec nous. Une dernière Bintang pour la route !
Le bâteau du retour
Le lendemain matin, au programme : départ en bâteau pour Gili trawagan, puis pour Bali, à Benoa sur la péninsule de Bukit, puis 1h de route pour arriver à Kuta et se rapprocher de l'aéroport pour le soir.
Mais l'aventure n'est pas terminée. Celle-ci on s'en serait passée...Arrivés au port avec nos billets de bâteau, on nous demande de repayer une somme assez conséquente pour pouvoir partir. Je refuse net.
C'est bien beau, mais nous voilà bien avancés. Pas de bakchich, pas de bâteau !
Nous sommes assez énervés contre toutes les tentatives d'arnaques à touristes que nous avons rencontré tout au long du séjour, et qu'on n'a pas pris la peine d'énumérer ici, mais qui ont été pesantes.
Il faut donc trouver une solution pour rejoindre Gili Trawagan et ne pas louper notre bâteau rapide. Heureusement un gars d'une agence touristique du port nous est venu en aide. Quelques coups de fils et sueurs froides plus tard, un peitt bêteau est venu nous récupérer. Et on ne nous a pas demandé d'argent supplémentaire, même pas pour les coups de fils passés. On a donc pu embarquer pour Bali. OUF.
Dernier jour à KUTA
Kuta correspond bien à l'idée qu'on s'en faisait et qui faisait qu'on ne souhaitait pas y séjourner : des boutiques, des mac do, des australiens et des surfeurs (cela dit on n'a rien contre les australiens ni contre les surfeurs). Bali ou ailleurs, pas de différence.
La plage est large et immense, belle, avec son mur d'enceinte et sa porte sculptée et ses cerfs volants colorés. J'aurais aimé visiter Kuta 20 ans auparavant. Au dire de certains chanceux qui l'ont connue c'était vraiment magnifique.
On se plaint des invasions des mac do, mais on doit avouer que c'est pourtant là qu'on est allé manger. De toute façon il n'y a rien d'authentique ici. Alors un cheesburger face à la plage de Kuta, ça ou autre chose...Cela nous permet de déposer nos sacs avec l'accord du gentil manager et d'aller faire un tour en attendant l'heure de l'avion.
Arrivés à l'aéroport, on apprend que l'avion a du retard. L'attente est longue, le vol aussi, les transits également. Et le retour prend des allures de cauchemar à mesure que les jambes de David se mettent à gonfler. Une phlébite ? C'est extrèmement douloureux et il n'arrive plus à marcher. Aucune prise en charge dans l'avion, aucune prise en charge à l'aéroport d'Amsterdam où je dois me débrouiller pour trouver un fauteuil roulant pour aller jusqu'au centre médical. Là il a fallut quémander un anti douleur et des bas de contention pour pouvoir terminer le voyage.
On est donc content d'arriver en France et de retrouver notre chez nous et notre docteur. Une convalescence s'impose pour le malade. Il a évité de peu la phlébite et l'otite persiste. Tout va bien !!!